Mardi 25 mars 2008 à 0:01

Voila. Mon anniversaire. J'ai 20 ans.

Ca résonne étrangement en moi, je regarde en arrière et je me pose plusieurs questions.
Comment ça a pu passer si vite?
Est ce que je suis toujours fidèle à moi-même?
Ai-je changé de ligne de conduite?
Que dirai le petit Julien s'il me voyait aujourd'hui?
Regarder en arrière me permet il de saisir ou d'entrevoir mon futur?


Je me sens perdu

Tellement de facettes. Tellement de regards. Tellement de Julien.

Jeudi 20 mars 2008 à 20:57

Assez régulièrement quand je marche dans la rue il me prend l'envie de me jeter sur le sol, d'en arracher un énorme morceau d'asphalte, de le jeter sur mon dos, puis de le brandir au milieu de la route, sous les yeux des passants et des automobilistes immobilisés.
"Regardez, hurlai-je, regardez tous! Ca c'est du concret! Oui ça! Ca! Et c'est moi qui l'ai fait! Ce concret c'est moi! Regardez bien à quoi ça ressemble! Ca vous bouffe les yeux hein? Du jamais vu non? Du concret! Enfin du concret..."
Alors tout le monde s'arrête, médusé. Je viens de bloquer quelque chose. Plus rien ne sera comme avant pour moi; pour les autres c'est différent, l'épisode ne sera que d'une courte durée, ensuite tout redeviendra comme ça a toujours été, et comme ça le sera toujours. Les passants continueront de passer, et les voitures de rouler.
Je prendrai évidemment soin de reposer l'asphalte à sa place, je suis un terroriste civilisé.

Je suis fatigué. Parfois ma vie à une gueule d'épilogue, alors que je ne suis censé vous raconter que le prologue.
Une sorte de nausée.

Ca me plaît hein, je ne suis pas déçu, seulement c'était plus joli sur les photos de l'agence de voyage.

Souvent également je souhaite que l'air s'épaississe. S'épaississe et ralentisse du même coup le temps. Comme une sorte de brouillard oppressant. Que tout mouvement, chaque geste, devienne si difficile à exécuter que ne subsisterait que les primordiaux. Idem pour les mots. Halte au superflu, tout le monde deviendrait grave et ne dirait aux autres que ce qui compte vraiment. Après un temps d'adaptation l'essentiel passerait par le regard.

Dimanche 16 mars 2008 à 1:17

Hummmm... oui... j'ai honte... mais après tout qu'importe. Ces petits êtres plein de joie, débordant de gaieté; ces sourires frappant d'amour et de joie de vivre, ces créatures adorables au regard béta, pardon, béat; tout cela m'est imputable je suis bel et bien leur créateur...

Mais admirez plutôt...

Tout cela a commencé avec un petit lapin, un petit lapin comme ça, mine de rien, qui a d'ailleurs légèrement cramé au four. Et puis évidemment, comme à chaque fois me concernant, je me suis laissé emporter. Le lapin parfait, trouver le lapin parfait. Je suis quelqu'un de malheureusement excessif, et ce, dans tous les domaines.

Tout ces lapins (réalisés en pâte Fimo) siègent désormais chacun à leur place dans mon appart, apportant du réconfort et de la chaleur à mon foyer.

Mais ceux ci (je parle de ceux présents sur mon blog, et de ceux qui sont chez moi) ne constituent qu'une toute petite partie du cheptel. Nombreux sont ceux qui ont trouvé refuge chez de la famille ou des amis. C'est une véritable invasion.

Mais mes proches n'ont malheureusement pas compris qu'il s'agissait bien évidemment d'un appel au secours... d'un véritable cri de détresse... chaque lapin réalisé n'est que le symbole de mon profond désespoir, chaque sourire modelé n'est qu'une bouteille jetée à la mer...

AU SECOURS

(C'est mon 100° article!)

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