Samedi 22 septembre 2007 à 9:32

Joyeuuuuux aaaaanniversaire mon blog, joyeuuux aaaaanniversaiiiiire !!

2 ans :)

Nouvel habillage pour l'occasion.

Dimanche 16 septembre 2007 à 22:14

Une année! Déjà une année dans la peau d'un étudiant en droit Parisien.... Déjà une année dans mon appart du XV°... Ca passe très vite!

Une année à monter les 5 étages de mon "loft parisien" (si si), une année d'autonomie (partielle) (parce qu'au niveau financier et pour les lessives... merci papa, merci maman huhu)... mais une année à faire les courses, à me faire à manger, le ménage, à organiser mon "chez-moi".


Une année à me réveiller tous les matins avec la plus grande difficulté. Une année à courir tous les jours à 07h55 parce que je partais toujours au dernier moment (quand on habite juste à coté... évidemment..). Avec Aurélie ou Béatrice qui m'appellent pour savoir "tu arrives bientôt?" et à finalement rentrer discrètement par le balcon pour ne déranger personne...

Une année aussi, à accueillir occasionnellement et avec plaisir Manounette chez moi... à gonfler un matelas manuellement...(avec aussi l'Alsacien qui a dormi dedans d'ailleurs) à lui préparer de bons petits plats (80% de pates), à se filmer dans la rue (comme des abrutis), à faire du roller avec Viiiincent (mes bouchées à l'endive/crème fraîche/roquefort étaient délicieuses ); à aller voir des films horribles qui me traumatisent et à se raconter les scènes du film juste pour s'endormir (très mauvaise idée)

"Ouuuvre moi la porte, je ne te ferai rien " (j'en tremble encore )...

Concernant l'appart, qui est, du reste, très pratique, il faut néanmoins souligner quelques "détails fâcheux"...

D'abord une fenêtre en bois, qui, à cause de l'humidité et de l'exposition, fut à partir de l'automne, impossible à ouvrir. C'est à dire que de novembre à avril je n'ai pas pu ouvrir une seule fois la fenêtre... pas une seule fois! (Et évidemment je n'ai qu'une seule fenêtre...). Non, non, ça ne sentait pas le fauve... Pour aérer j'étais alors forcé d'ouvrir la porte d'entrée (Très pratique).

Autre problème, un problème de serrure, qui a "failli" coûter très cher, et qui fut très long à régler.

Et enfin, pour clore l'année avec plaisir, un premier dégât des eaux -avec un voisin irresponsable faisant des travaux-, puis une seconde fuite -toujours avec le même voisin- lors du passage de l'expert venu constater la première fuite.
Le point positif c'est que suite à ces dégâts, mon appart va être entièrement remis à neuf d'ici peu... :)

A part ça tout va très bien (madame la marquise), tout va très bien, tout va très biiieeeen...

Au niveau musical, les 4 titres qui ont le plus marqué mon année, sont, chronologiquement:

Tout au début de l'année, quand j'avais un peu le cafard, j'ai beaucoup écouté La métamorphose de Mister Chat de Dionysos.

  Vers décembre / janvier, j'écoutais tous les matins, en me lavant, C'est pas ta faute, de -M-    

Vers Mars 2007: Justice VS Simian, Because we are your friend.

 Et dernièrement, en fin d'année, Daddy don't ever die on a friday de Kusturica!

Télévisuellement je dois citer la fantastique série Dexter (merci Manon), la toute aussi fantastique saison 2 de Lost, DH, Nip Tuck et Scrubs... 

Pour la fac, puisque c'est quand même la raison de ma présence à Paris, l'acclimatation s'est bien passée, il a fallu supporter certains professeurs (le monsieur, , avec ses "poules de luxe" et autres "cervelles en mie de pain" que je retrouve avec grand plaisir l'année prochaine... Aaaah quel bonheur) mais aussi jouer les fayots/organiser mes cours pour les donner à un professeur, histoire de lui rendre service... 

Bref, une année à essayer de galoper, à partielliser, à avaler du droit, à le digérer (plus difficile), à se torturer pour des histoire de possession, d'animo, d'arbitre ou d'acteur? de corpus, de Conseil Constitutionnel, de publicité foncière, de référendum, d'acte translatif, d'irresponsabilité du Président de la République, d'article 2279, de conflits entre acquéreurs successifs...

N'oublions pas le semestre de Problèmes économiques contemporains. N'oublions pas non plus les TDs ("Alors imaginez que Steven me vole ma montre, et que, quand je le croise dans la rue, je ne dis rien, que ma seule réaction soit un "ok ""), le stress de se faire interroger, le stress de la "petite interro surprise" (sans connaître préalablement les réponses bien entendu  huhu), le stress de la remise des copies, le stress de ne pas voir Jean Marie (parce qu'il sèche tout le temps les TDs, bouuuh).

Citons également mes sessions très sérieuses à la BNF (qui est fermée le lundi ) et à Beaubourg...!

Et puis surtout, avant toutes choses, une année riche en nouvelles rencontres! Après 7 années passées dans le même établissement, à voir tous les jours les mêmes têtes, c'est un peu ce que j'espérais... (Mais je n'ai pas mis de coté les anciens de Sainte Marie non plus, hein, soyons clairs.)...

Bonjour à mes voisins Meldois-Parisiens-Assassiens! (Tifène et Arnaud), à celles qui me supportent en amphi (Bonjour Aurélie, Bonjour Béatrice, Bonjour Laëtitia (je ne traîne qu'avec des filles !!!), et si je ne devais parler que d'une nouvelle rencontre... ce serait celle avec une souris cayolaise formidable, une rencontre à la probabilité infime. Je ne crois pas me tromper en affirmant qu'il s'agit de la plus belle chose qui me soit arrivée cette année (je m'émeus moi même). Je pense (j'espère) qu'il sait déjà tout ça, donc je n'en dirai pas plus, sinon le Janus risque de devenir hautain (déjà qu'il est violent-agressif-impulsif) (il coince les filles dans les portes de métro quand même!).... 
                                                                                       (des mugs à fleurs!)

L2 me voila.

Samedi 15 septembre 2007 à 23:49

Et voila, enfin, alléluia! Enfin le point final de cet épisode d'un mois et demi à travailler dans un supermarché, dans ce merveilleux supermarché dont je ne citerai pas le nom. (Mais pour reprendre une fameuse blague de Manon, il faut être d'attaque pour y aller... ahahah ah ah...)

Un mois et demi donc, en tant que magasinier, à ranger les rayons (d'abord le rayon gâteaux, chocolats, bonbons, sucres, farines et diététique; puis le rayon condiments, sel, huiles et purées)... "Quand je s'rai grand qu'on se le dise, ch'rai vendeur dans les magasins..."

Le travail en lui même, analysé quotidiennement, n'est pas des plus harassants. Le matin, on reçoit une, deux (le plus souvent) ou trois palettes (voire quatre (mais très exceptionnellement)), et on déballe tout. Puis on jette tous les cartons dans la benne. S'ensuit l'épreuve du 'facing', tâche qui consiste à aligner tous les produits sur le devant du rayon, afin qu'il n'y ait aucun trou disgracieux, et à les mettre tous, parfaitement, de face. Cette étape n'est pas des plus aliénantes, mais légèrement prise de tête quand même. Et enfin, dernière étape, on commande les produits dont on commence à manquer (on reçoit la commande 2 jours après, une commande est passée chaque jour).

Voila à quoi se résume une journée, comme vous avez pu le lire, rien de très sorcier. La difficulté vient du fait que dans une semaine il y a plusieurs jours, et dans un mois, plusieurs semaines (Eh oui! Eh oui!), et le travail est vraiment (mais alors vraiment) répétitif. Pas besoin de réfléchir; d'où une certaine mise en mode "pause" du cerveau, un certain abrutissement, aucune marge d'autonomie, pas de prise d'initiative, chaque jour, se sont les même cartons qui sont vidés, les mêmes produits rangés, le même facing effectué. Rien, absolument rien ne change. J'ai d'ailleurs du mal à me souvenir de certains jours en particulier. Tous les jours se suivent et se ressemblent. C'est ça qui est  aliénant!
En somme, je sais qui a inventé ce boulot. Parce que, vous me direz "gnagnagna (pardon, gnugnugnu) il n'y a pas que les supermarchés qui sont aliénants et répétitifs! Et la rationalisation du travail? Le travail à la chaîne?"
Alors je vous répondrai "peuh!" (Oui "peuh!" (Ca colle bien avec le "gnugnugnu" (restons pédant!)), donc "peuh! Mais le travail à la chaîne ce sont des robots qui le font maintenant!"
Cet argument est en partie valable, mais j'ai beaucoup mieux. Quand on travaille à la chaîne, on a au moins un minimum (j'espère) la sensation de travailler pour l'élaboration d'un produit, qu
i une fois fini, participera à l'augmentation du capital de la société, et verra du pays, enfin, du moins, existera concrètement.
Alors que l'étape du facing par exemple, consistant à aligner les produits, doit être renouvelée
quotidiennement (car elle est évidemment détruite par les clients). Il est tout de même difficile de concevoir que la tâche puisse être génératrice d'un produit fini et concret au sortir de cette opération, un véritable gain, une véritable fierté du travail accompli (si ce n'est un rayon joli (Whaaaa... heem, génial)). Alors oui, "ça permet de vendre plus" mais bon... par rapport au temps que ça prend...
Je sais qui a inventé ce boulot. Le travail de magasinier, et encore plus l'étape du facing  fut très surement mis au point par les mêmes Dieux qui ont imaginé le châtiment du tonneau des Danaïdes, le travail semble vraiment inutile, et sans fin. Chaque jour l'oeuvre est détruite, et tous les matins, il faut recommencer. Aliénant.

Autre facteur non négligeable, déclencheur de la pire des irritabilités chez moi; les clients! Aahahahahaaaaaaaaaaa oui, parce que, évidemment, travailler dans un supermarché implique d'être au contact d'une clientèle pas toujours franchement heureuse de faire ses courses au sein de tant de rayons pourtant fraichement et merveilleusement facing-isés....
Et des clients, il y en a vraiment de toute sorte, je tiens d'abord à rendre hommage à la meilleure des espèces, le client parfait, en voie de disparition. Celui qui a compris que je ne faisais que travailler dans le supermarché, que je ne touchais que le SMIC, et cela juste pour trimbaler mes petits cartons toute la journée; que je n'ai aucune espèce d'incidence dans le groupe commercial. Celui qui a compris que je suis un être humain, qui a le droit à un bonjour, et qui surtout n'a que très peu de marge d'initiative dans l'affaire globale. Ainsi, ce client parfait comprend que je ne suis en aucune façon responsable si sa marque de cornichon préférée n'est plus présente dans les rayons, non non non... aaah... Hélas ce client est vraiment rare.

Le plus souvent, ils sont aigris.

Le plus insupportable je pense, c'est le fait que tous les rayons du magasin aient été changés une semaine avant mon arrivée. J'ai donc du supporter, chaque jour, les remarques des clients sur le fait que "c'est n'importe quoi dans ce magasin, on ne retrouve plus rien" et autre "Tout ça c'est pour nous faire marcher pour qu'on achète plus"; avec toujours la même phrase "Ils ont encore tout changé"... j'ai parfois eu le droit à cette phrase 9 fois en une journée (c'est mon record comptabilisé).
IN-SU-PPOR-TA-BLE.

Les pires de tous, ce sont les clients qui ne s'adressent pas directement à vous (de grands timides, ou alors ils pensent qu'on a une maladie je ne sais pas), donc ils se placent à moins de 30cm de vous et se mettent à grogner "rhhoo mais où est ce qu'ils ont encore rangé ça! Pas possib'ça, on ne fait que chercher ici"... grrrr....
Pénible aussi les mômes qui sortent les bras du caddie pendant que les parents roulent. Au mieux ils détruisent tout votre facing (travail d'une matinée), au pire ils font tomber les produits (et ça devient vite gênant quand c'est le rayon condiments...) et les parents qui ne disent rien!

Bref je hais les clients!

Mais en fait, cohabiter avec les clients n'est pas la seule chose insupportable, il y a aussi "endurer la musique".
Effectivement, de la musique est diffusée dans le supermarché, et on ne peut pas diffuser ce que l'on veut, il faut payer des droits pour chaque chanson. Ainsi, pour que ça ne revienne pas trop cher, seul une compilation est achetée par mois, et tous les jours on a le droit au MÊME CD, .........TOUS LES
JOURS!!!!
La chose n'aurait pas été trop insupportable si les artistes selectionnés étaient -M-, Cali, Delerm, Dyonisos, et autres Cowboys fringants... mais non, évidemment!

Alors tous les matins, petit cocktail maison à se taper la tête contre les murs -pardon, contre les rayons- (et à détruire son facing par la même occasion donc).

Top 5 des chansons les plus irritantes que j'ai du endurer chaque matin:

5- T'es parti - Shy'm -
4 - Je suis
en vie - Grégory LEMARCHAL -
3-
 Parce qu'on sait jamais - Christophe MAE -
2-
On s'attache - Christophe MAE-

And the winner is......
1 - S'il n'en restait qu'une - Céline DION  -
(à écouter tous les jours, c'est vraiment très éprouvant...)

Au point de vue vestimentaire, j'ai échappé à d'affreux t-shirt blancs/mauves offerts par mon responsable... et après avoir expérimenté le jaune citron pendant mon job de juillet (Effia service), voici le rouge tomate!

Juillet:


Et Aout, mi septembre:


Magnifique n'est-il pas?

Pour conclure, je ne dirai qu'une chose: depuis cette expérience dans l'univers (non non pas l'univers de l'eau, Janus), dans l'univers (Ô combien béni) de la grande distribution, j'ai énormément de respect pour toutes les personnes qui y travaillent à l'année. (Si, si, vraiment!). J'imagine quelle épreuve cela doit être. Personnellement, je me plains beaucoup, trop, surement, mais en ce qui me concerne, je savais très exactement à quelle date je pourrai m'échapper de cette zone "code-barrisée" et abrutissante, de cet empire de la (sur)consommation. Mais songer, à peine une minute, y travailler sous l'emprise d'un contrat à durée "non déterminée"... l'horreur. Ici je n'exagère point, travailler dans cet endroit, sans savoir si c'est provisoire, sans savoir quand cela va s'arrêter, et en ayant à l'esprit que la tâche va peut être durer toute une vie.... chapeau! Encore une fois c'est vraiment abrutissant (et pendant mon (court) séjour, j'ai vu "quelques cas intéressants"... (Mais je ne m'étendrai pas plus sur ce point).... "J'en connais, un rayon, sur ce grand magasin..."

2 avantages majeurs:
- j'ai de l'argent (Youpiiii)
- une grosse dose de motivation pour reprendre la fac et travailler (très) sérieusement.

(Et un grand merci à Janus qui m'a fait (2 fois) le grand plaisir de venir me tenir compagnie... aaah.. (Même s'il m'a forcé (oui oui) à aller au macdo))

Dimanche 9 septembre 2007 à 20:15

En toute modestie.

J'ai fait beaucoup de progrès en ce qui concerne les maki. 

Jeudi 6 septembre 2007 à 20:27

Juste pour dire que j'ai fait un rêve trop drooole cette nuit (ahah)

J'étais dans mon appart (je rêve trèèès souvent de mon appart en ce moment, et ce qui est amusant, c'est qu'il n'a jamais la même superficie (jamais 11.7m² en tout cas), et jamais la même décoration/disposition des meubles).

Bref. J'étais donc dans mon appart, et mon père rentre après avoir frappé à la porte. Et à l'intérieur, tout était bizarrement flou, les couleurs un peu fades, quelque chose n'allait pas. Et nous nous en rendions compte dans le rêve, mon père et moi, de cette impression bizarre.

Mon père s'est dirigé vers les fenêtres (oui oui, dans l'appart de mes rêves il y a plusieurs fenêtres) et m'a alors dit que le problème devait venir des vitres, qui, trop sales, laissaient entrer peu de lumière dans la chambre, d'où l'aspect tamisé de la pièce. Après être monté sur un tabouret (j'ai vraiment un tabouret dans mon appart), il entreprit donc de les nettoyer.

Je le regarde travailler (je ne participe pas, normal quoi), puis je sens quelque chose me froler, juste sous le coude. Devinez quoi (quelque chose de possible (si si))...

L'un des poissons de mon aquarium (j'ai vraiment un aquarium dans mon appart). Et il nageait comme ça, librement dans la pièce....

J'en suis arrivé très vite à cette déduction (oui je suis aussi très intelligent dans mes rêves):
- j'ai oublié de fermer le robinet de la cuisine en partant
- l'eau a complètement inondé ma pièce
- les poissons de l'aquarium en ont profité pour s'échapper...
- Si mon père ouvre la fenêtre qu'il est en train de nettoyer, tout l'eau va s'échapper dehors en l'entrainant dans une chute mortelle de 5 étages.... !!

Et je ne pouvais pas non plus lui dire la vérité, étant donné que j'ai déjà eu des problèmes d'eau et d'humidité chez moi, nécéssitant des travaux (dans la réalité, oui oui (mais pas de ma faute)). Je me voyais mal lui apprendre cette nouvelle.
Alors j'ai retiré la valve (vous savez le ptit truc noir pour boucher l'eau dans un évier, comment ça s'appelle? grr (non... pas un "bitogneau" merci Manon)), et toute l'eau est partie de la pièce! Et tout est redevenu clair et net. Fin.

Ca m'a bien amusé en y repensant ce matin (oui ma vie est morne et sinistre); bon je ne me suis pas réveillé en riant non plus comme... comme.... (heeem heeem) mais voila quoi. Et puis j'aime bien l'idée d'une pièce entièrement remplie d'eau sans que personne ne s'en rende compte avec les poissons qui nagent à coté.

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