Samedi 28 avril 2007 à 19:12


-> Détection précoce des "troubles comportementaux"

Le texte, initié par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, prône notamment le fait que les « troubles de la conduite » seraient repérables dès l'âge de trois ans. Une expertise de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publiée en septembre 2005, préconise leur dépistage en crèche ou en école maternelle. Afin d'y répondre par des thérapies cognitives ou comportementales, voire par l'usage de médicaments dès six ans.

-> Extrait de l'entretien rapporté dans Philosophie magazine

M.Onfray : « Il y a beaucoup de choses que nous ne choisissons pas. Vous n'avez pas choisi votre sexualité parmi plusieurs formules, par exemple. Un pédophile non plus. Il n'a pas décidé un beau matin, parmi toutes les orientations sexuelles possibles, d'être attiré par les enfants. Pour autant on ne naît pas homosexuel, ni hétérosexuel, ni pédophile. Je pense que nous sommes façonnés non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons ».
N.Sarkozy : « Je ne suis puis d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense ».



E
t pour Ségo, équité oblige:   
La cruche.

Vendredi 20 avril 2007 à 1:56

Il est assez sidérant de constater à quel point il est difficile de choisir "son" candidat...

Le premier tour est dans deux jours, et pourtant, je ne suis pas "sûr" de mon vote.

Il s'agit de quelque chose de primordial dans la vie de ce pays, la personne choisie va orienter la politique de la nation pendant 5 ans! et elle va ausis représenter la France sur un plan international... et pourtant, beaucoup de choses semblent être prises à la légère. Cette élection présidentielle s'est légèrement "people-isée", ça ressemble de plus en plus à Loft Story...

Je veux bien moi, qu'il y ait de petits candidats, mais franchement que vient faire Schivardi ici?

Alors pour qui voter?

Faut-il voter pour le candidat qui correspond à une thématique personnelle importante? (pour moi l'écologie est importante, Les Verts?)
- même si son représentant n'a aucune existence politique?
- même si elle n'a aucune chance d'accéder à la fonction suprême?
- même si la "politique générale" des verts est insuffisante, on ne gouverne pas un pays qu'avec la thématique écologique.
- même si cette politique écologique ne me convient pas, trop sèche, trop "totalitaire", trop dure.
- même si les Verts sont des incompétents en France (par rapport à l'Allemagne).

Alors faut il voter pour le parti que l'on considère comme notre "idéal politique"? (Dans mon cas le PS.) Et cela, même si:
- la campagne ne nous a pas du tout séduite.
- la candidate est très loin de me plaire?
Faut il voter pour le PS en ignorant complètement la candidate et en ne visant que le gouvernement qui viendra avec? (en prenant le risque de se prendre une cohabitation en pleine figure lors des législatives).

Et je ne compte pas voter blanc non plus, bonjour l'utilité.

Ce n'est vraiment pas simple pour moi, et je ne pense pas être le seul, je pense qu'une thérapie après les élections va s'imposer, car je sens que, quelque soit mon vote, je vais finalement en avoir honte.

Et comme disait Hubbard, "on aimerait voter pour le meilleur mais.... il ne fait jamais partie des candidats!"

Jeudi 19 avril 2007 à 2:43


         Et je me rendis compte que j'étais complètement seul dans cette ville, atrocement seul. La nuit était chaude, les lumières étaient belles et je pensais avoir besoin de sortir… mais c'était un piège.
Je pensais alors rencontrer quelqu'un, de nouvelles personnes, ce n'est pas ce qui manque dans Paris. Mais très vite, être à la fois entouré de dizaines de silhouettes et isolé de tous, provoque un vertige sans nom, une sensation d'angoisse pure, les rues m'oppressaient, l'indifférence des gens me torturait. Une impression de solitude infinie. Aucun ne se soucie de vous, vous n'existez pas, et c'est le début de la fin.
         Alors mon ventre se contracte, je suis rongé de l'intérieur. Progressivement, je sens les traits de mon visage s'affaisser, comme si chaque pli de ma face était rempli de plomb. Je me sens tellement triste que je n'ose me regarder dans aucun reflet de cette ville, j'ai sans doute peur de voir une face hideuse, défigurée, misérable, mais je suis sûrement aussi effrayé de ne plus rien voir du tout, ne pas avoir de reflet. Je n'existe déjà plus et le monde ne s'en porte pas plus mal, la terre continue de tourner. Personne ne se soucie de moi, aucun ne s'intéresse à mon existence, et c'est bien là, la pire des choses qui puissent arriver, l'indifférence.
Dans cette ville immense, tout le monde m'ignore, j'avais pourtant tant besoin de parler mais nul ne me connaît. Pas un seul n'a de raison de m'aimer. Je ne compte pas, je ne compte plus, pour personne. Je suis alors persuadé que la prochaine femme qui croisera mon regard ; si cela arrive un jour ; aura pitié de moi tellement je ressens la solitude suer de mon visage, et j'ai honte.
Mais aucune ne me regarde. Je n'existe plus. Triste, triste à en mourir. J'ai terriblement peur que cette solitude qui me pèse ne me quitte plus, qu'elle reste à mes cotés tout au long de ma vie, car après tout, rien ne semble décidé à bouleverser l'ordre établi.
Alors la gangrène bouffe mes intestins, je m'autodétruis. Mon cœur se met à battre furieusement, le pauvre organe tente de résister à l'infection. Mais il ne peut rien. La montée de spleen est sans compromis. Il est touché.

        Alors tout s'effondre, mes pas se font lourds, mes mollets me font mal et mes talons s'enfoncent dans l'asphalte. Cette ville que je ne connais pas et qui ne me connaît pas, cette ville a déjà l'intention de m'avaler. Je disparais. Je suis un étranger ici.
Le désespoir. C'est le mot clef. Je sais désormais qui il est réellement et il me fait mal, vraiment mal, je souffre. Le désespoir, cette fois ci, aucun doute, je le connais. C'est lui qui me vide de toute ambition, de tout lendemain, de tout projet. C'est lui qui nourrit mon visage de plomb.
Je n'aurai pas du sortir. Il est normal que je sois seul chez moi, ça l'est moins dans un des quartiers les plus connus de cette planète. Ne pas sortir seul la nuit. "L'ennui, fruit de la morne incuriosité, prend les proportions de l'immortalité."

          Je sors mon téléphone, mécaniquement, dernier lien qui me rattache à des personnes que je connais. Mais alors un doute abominable me submerge. Et si je ne connaissais personne, non, c'est faux, je connais beaucoup de monde. Et s'ils ne comptaient pour moi ? C'est aussi une erreur, nombreux ont une place dans mon cœur, dans mes tripes, dans ma tête.
La vraie question, celle qui me terrifie, celle qui bloque mes genoux et les fait trembler, c'est celle de la réciprocité.
Est-ce que, moi, je compte pour eux ?
Non.
La gangrène a pris de l'ampleur. Je suis seul, ici et ailleurs.
Tous mes amis, toutes mes connaissances, ont offert leur cœur à une ou des personnes. Je n'étais pas là lors du partage, je suis hors jeu.
La réciprocité n'est pas de mise, tout ceux qui comptent pour moi sont satisfaits de passer du temps en ma compagnie, satisfaites d'avoir des nouvelles, satisfaits de m'avoir dans leur liste de contact. Mais je ne compte pas, je ne compte pas réellement. Je ne pèse pas dans la balance.
Même ma famille ; si cette notion a encore un sens ; est étrangère à moi, et je suis un étranger parmi ses membres.
De plus il est déjà tard. Qui voudrait recevoir l'appel d'un misérable au beau milieu de la nuit? Et appeler pour se plaindre, peu de personnes aime écouter les lamentations d'autrui.
J'ai toujours trouvé détestable de recevoir les consolations de quelqu'un, beaucoup disent qu'on reconnaît les vrais amis dans les moments difficiles, oui, mais ce ne sont pas ceux qui sont présents. Ce sont les absents, ceux qui ne viennent pas vous consoler tout en se délectant de vos malheurs, comme pour mieux apprécier leur petite vie triste, mais convenable à coté de votre désespoir.
Il n'est jamais agréable d'avoir un ami malheureux, on commence toujours par lui remonter le moral, puis on le laisse tomber. Mais ici, je ne me plains pas, je ressens.

         Alors je l'appelle lui, parce que je sais qu'il ne dort pas, et je suis presque certain de pouvoir compter sur lui, je l'espère.
Je l'appelle et alors, alors, chose qui n'est pas arrivée depuis bien longtemps, je sens la gangrène bouillonner dans mon cœur quand il décroche, bouillonner dans ma gorge quand je veux parler, et inonder mes yeux comme pour mieux m'apaiser.

Samedi 14 avril 2007 à 14:03

Hmmmm si je devais faire un résumé de ma première semaine de vacances, il pourrait être intéressant de n'utiliser que les photos de mon téléphone portable....

Et ça donnerait ça:

Je commence par me faire agresser par un parisien dégénéré.

Je croise des formes de vie indéterminées.

Je mange des aliments non identifiés.

heuuuu...

heuuuu (bis)

Heuuuuuuuu  (ter)

[et qu'on ne m'embête pas avec des histoires de droit à l'image:: la jurisprudence est de mon coté !!]

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