Lundi 12 mai 2008 à 16:27

Mais c'est qu'il s'est construit un véritable petit paradis cet imbécile, vas y, profite, avant que ça ne se casse la gueule.

Tu croyais vraiment pouvoir être heureux à jamais? Non, attends, sans blague, tu t'imaginais sérieusement que tu allais conserver ta famille et tes amis pour toujours à tes cotés? Tu pensais réellement que la vie se gagnait aussi facilement? Que tu allais avoir tes partiels sans jamais rien foutre?

Tu ne l'as pas senti venir l'orage après ces centaines de jours ensoleillés?

"L'habituel défaut de l'homme est de ne pas prévoir l'orage par beau temps."

Voila qu'il me répond par du Machiavel maintenant, c'est qu'il ne croit pas être encore suffisamment désespéré, c'est bien. 
Et si la seule raison que tu trouves pour excuser tes faiblesses est de me rappeler que tu n'es qu'un homme, aussi faible que tous les autres hommes, alors c'est une bonne chose que le sursit tombe, parce que tu n'as rien appris et n'apprendras jamais rien.

 Ne pleure pas, il est trop tard de toute façon, j'espère que tu en as quand même bien profité.
Je te conseille de sourire, grave le sur ta face, tu vas en avoir besoin ces prochains jours, ces prochaines semaines, ces prochains mois. Epargne aux autres une mort prématurée de leur paradis ridicule.

Et puis tu n'es vraiment qu'un pauvre abruti, tu n'aurais jamais du écrire cet article, enfin, il te servira peut être de leçon.  

Lundi 7 avril 2008 à 20:48

Cette nuit j'ai fait un rêve complètement dingue!
Dans mon rêve il était aux alentours de 2h du matin, un dimanche soir, une veille de cours. Il se mettait à neiger en plein Paris alors qu'on était le 7 avril, après une journée ensoleillée...
Et là, Claire me téléphone, et vient en taxi jusqu'à chez moi. On se retrouve alors à Convention, on se met en route pour une graaande ballade, ça tourne en bataille de boules de neige, toujours en plein Paris, on court, on danse, c'est l'allégresse....

On finit même par s'accrocher des fleurs dans les cheveux, mais vient le moment où Claire se demande comment elle va rentrer chez elle, et là, à ce moment là, un vélib abandonné apparaît subitement!

C'est reparti pour un tour. Je l'accompagne jusqu'à chez elle, on se partage le vélib, il neige toujours...


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En fait, c'était pas tout à fait un rêve. Quoique. Mais à coté de cette soirée, mes "vrais" rêves sont assez fadasses...

Mardi 25 mars 2008 à 0:01

Voila. Mon anniversaire. J'ai 20 ans.

Ca résonne étrangement en moi, je regarde en arrière et je me pose plusieurs questions.
Comment ça a pu passer si vite?
Est ce que je suis toujours fidèle à moi-même?
Ai-je changé de ligne de conduite?
Que dirai le petit Julien s'il me voyait aujourd'hui?
Regarder en arrière me permet il de saisir ou d'entrevoir mon futur?


Je me sens perdu

Tellement de facettes. Tellement de regards. Tellement de Julien.

Jeudi 20 mars 2008 à 20:57

Assez régulièrement quand je marche dans la rue il me prend l'envie de me jeter sur le sol, d'en arracher un énorme morceau d'asphalte, de le jeter sur mon dos, puis de le brandir au milieu de la route, sous les yeux des passants et des automobilistes immobilisés.
"Regardez, hurlai-je, regardez tous! Ca c'est du concret! Oui ça! Ca! Et c'est moi qui l'ai fait! Ce concret c'est moi! Regardez bien à quoi ça ressemble! Ca vous bouffe les yeux hein? Du jamais vu non? Du concret! Enfin du concret..."
Alors tout le monde s'arrête, médusé. Je viens de bloquer quelque chose. Plus rien ne sera comme avant pour moi; pour les autres c'est différent, l'épisode ne sera que d'une courte durée, ensuite tout redeviendra comme ça a toujours été, et comme ça le sera toujours. Les passants continueront de passer, et les voitures de rouler.
Je prendrai évidemment soin de reposer l'asphalte à sa place, je suis un terroriste civilisé.

Je suis fatigué. Parfois ma vie à une gueule d'épilogue, alors que je ne suis censé vous raconter que le prologue.
Une sorte de nausée.

Ca me plaît hein, je ne suis pas déçu, seulement c'était plus joli sur les photos de l'agence de voyage.

Souvent également je souhaite que l'air s'épaississe. S'épaississe et ralentisse du même coup le temps. Comme une sorte de brouillard oppressant. Que tout mouvement, chaque geste, devienne si difficile à exécuter que ne subsisterait que les primordiaux. Idem pour les mots. Halte au superflu, tout le monde deviendrait grave et ne dirait aux autres que ce qui compte vraiment. Après un temps d'adaptation l'essentiel passerait par le regard.

Dimanche 16 mars 2008 à 1:17

Hummmm... oui... j'ai honte... mais après tout qu'importe. Ces petits êtres plein de joie, débordant de gaieté; ces sourires frappant d'amour et de joie de vivre, ces créatures adorables au regard béta, pardon, béat; tout cela m'est imputable je suis bel et bien leur créateur...

Mais admirez plutôt...

Tout cela a commencé avec un petit lapin, un petit lapin comme ça, mine de rien, qui a d'ailleurs légèrement cramé au four. Et puis évidemment, comme à chaque fois me concernant, je me suis laissé emporter. Le lapin parfait, trouver le lapin parfait. Je suis quelqu'un de malheureusement excessif, et ce, dans tous les domaines.

Tout ces lapins (réalisés en pâte Fimo) siègent désormais chacun à leur place dans mon appart, apportant du réconfort et de la chaleur à mon foyer.

Mais ceux ci (je parle de ceux présents sur mon blog, et de ceux qui sont chez moi) ne constituent qu'une toute petite partie du cheptel. Nombreux sont ceux qui ont trouvé refuge chez de la famille ou des amis. C'est une véritable invasion.

Mais mes proches n'ont malheureusement pas compris qu'il s'agissait bien évidemment d'un appel au secours... d'un véritable cri de détresse... chaque lapin réalisé n'est que le symbole de mon profond désespoir, chaque sourire modelé n'est qu'une bouteille jetée à la mer...

AU SECOURS

(C'est mon 100° article!)

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